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Procédure d’attribution du SIREN lors de la création d’entreprise

Dans le paysage administratif français, le SIREN occupe une place centrale en tant qu’identifiant unique des entités économiques. Attribué par l’INSEE, ce numéro à neuf chiffres permet de distinguer chaque entreprise et d’assurer une traçabilité fiable dans les échanges avec les organismes publics et privés. Comprendre le processus d’obtention du SIREN est essentiel pour anticiper les démarches et sécuriser l’immatriculation de toute nouvelle structure sur le territoire national.

Ce guide exhaustif a été conçu pour accompagner pas à pas les porteurs de projet dans la procédure d’attribution du SIREN. Il s’appuie sur les principaux fondements juridiques, décrit les acteurs institutionnels, détaille les formalités préalables, et propose des bonnes pratiques pour accélérer le traitement. Plus qu’un simple manuel, cet article offre une vision stratégique et opérationnelle, gage d’une immatriculation sereine et conforme.

Contexte et enjeux de l’identifiant SIREN

Le SIREN (Système d’Identification du Répertoire des ENtreprises) est régi par le Code de commerce (articles L123-1 et suivants) et par la réglementation de l’INSEE. Sa vocation première est de fournir un repère unique, évitant toute confusion entre entités similaires et sécurisant les échanges administratifs et financiers. Chaque nouveau numéro SIREN intègre la base Sirene, désormais centrale pour toutes les administrations, les banques et les partenaires économiques.

L’attribution du SIREN marque le point de départ juridique et opérationnel de l’entreprise. Elle déclenche l’enregistrement auprès des services fiscaux et sociaux, l’ouverture de comptes bancaires professionnels, ainsi que la production des premiers documents comptables et commerciaux. Une immatriculation rapide et sans erreur s’avère cruciale pour éviter des blocages ultérieurs et garantir le respect des obligations légales dès le début de l’activité.

Positionnement dans la série d’articles

Cet article constitue le deuxième volet d’une série dédiée à l’univers du SIREN. Le premier numéro a été consacré à l’histoire et à la genèse de ce système d’identification, retraçant son évolution depuis sa création dans les années 1970 jusqu’à sa numérisation actuelle. Le présent volet se concentre sur la phase opérationnelle de création d’entreprise, guidant le lecteur à travers chaque étape administrative.

Le troisième opus abordera les obligations d’affichage et de communication du SIREN, notamment sur les supports de l’entreprise et dans les mentions légales. Cette suite viendra enrichir la compréhension des responsabilités post-immatriculation, complétant un panorama conçu pour maîtriser l’ensemble du cycle de vie du numéro SIREN, de sa création à sa gestion courante.

Cadre légal et institutionnel

Fondements juridiques

Les dispositions relatives à l’immatriculation des entreprises figurent principalement dans le Code de commerce, notamment aux articles L123-1 à L123-24. Ces textes imposent l’enregistrement au registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au répertoire des métiers selon la nature de l’activité. Parallèlement, l’INSEE dispose de sa propre réglementation interne pour la gestion du répertoire Sirene, garantissant la cohérence et l’actualisation permanente des données.

Au-delà du Code de commerce, le Code de l’INSEE précise les modalités de collecte et de mise à jour des informations, avec des sanctions en cas de défaut de déclaration ou de déclarations inexactes. Ces obligations légales visent à protéger les partenaires économiques, à faciliter les contrôles et à structurer les bases de données nationales utilisées pour les statistiques et la politique économique.

Les acteurs clés

Plusieurs entités collaborent pour l’attribution du SIREN. L’INSEE, autorité centrale, assure la production et la mise à jour de la base Sirene. Il valide chaque dossier transmis par les Centres de Formalités des Entreprises (CFE) et délivre le numéro SIREN. Les CFE jouent le rôle de guichet unique, collectant et centralisant les demandes pour transmission aux services compétents.

Selon l’activité et la forme juridique, d’autres relais interviennent : greffes des tribunaux de commerce pour les sociétés commerciales, chambres de métiers et de l’artisanat pour les artisans, URSSAF pour les travailleurs indépendants et micro-entrepreneurs. Chacun de ces acteurs vérifie la conformité des pièces fournies et assure un suivi personnalisé jusqu’à l’attribution effective du numéro.

Préparation du dossier de création

Choix du statut juridique et incidence sur le dossier

Le choix du statut juridique (entreprise individuelle, SARL, SAS, SASU, etc.) conditionne le contenu du dossier d’immatriculation. Pour une entreprise individuelle, le formulaire de déclaration simplifiée M0 doit être utilisé, tandis que les sociétés (SARL, SAS) requièrent un formulaire M0 plus détaillé. Chaque option juridique implique la rédaction de statuts, la nomination des dirigeants, et parfois la publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonces légales.

Les pièces à joindre varient également selon la forme choisie : pour une société, il faut fournir les statuts signés, une attestation de dépôt des fonds, un justificatif de domiciliation, ainsi qu’une déclaration sur l’honneur de non-condamnation du dirigeant. Pour une entreprise individuelle, seuls un justificatif de domicile et une copie de la pièce d’identité suffisent. Cette phase préparatoire mérite une attention particulière pour éviter toute omission.

Remplissage du formulaire M0

Le formulaire M0 doit être complété avec précision. La première partie concerne l’identification du créateur : nom, prénom, adresse, date de naissance ou dénomination sociale pour une personne morale. Toute erreur à ce stade retardera le traitement. La section suivante porte sur l’activité principale exercée, définie par un code APE attribué par l’INSEE selon la nomenclature NAF. Cette désignation doit refléter fidèlement l’activité effective pour éviter une rectification ultérieure.

Viennent ensuite les informations relatives au siège social : adresse complète, éventuels locaux secondaires, coordonnées de contact et adresse électronique. Enfin, la date de début d’activité, la forme juridique, le capital social et le régime fiscal choisi (impôt sur le revenu ou sur les sociétés) doivent être clairement indiqués. Un dossier complet et cohérent garantit une transmission rapide aux services instructeurs.

Dépôt et traitement du dossier

Modalités de dépôt

Le dépôt du dossier peut se faire de deux manières : au format papier ou par voie électronique. Le dépôt papier s’effectue auprès du CFE compétent (greffe, chambre des métiers, etc.), selon la localisation du siège. La voie électronique, via le guichet unique (guichet-entreprises.fr) ou Infogreffe, offre l’avantage d’un suivi en temps réel et d’un gain de temps significatif. Chaque mode présente des avantages et des limites en termes de délai et de traçabilité.

Le dépôt papier reste conseillé pour les porteurs de projet peu familiers avec les outils numériques, offrant un contact direct avec un interlocuteur. En revanche, le dépôt en ligne réduit les risques de perte du dossier et simplifie la transmission aux différents organismes (INSEE, service des impôts, URSSAF). Dans les deux cas, le respect des formats et des exigences de lisibilité des documents est impératif.

Transmission à l’INSEE et vérification

Une fois le dossier transmis, le CFE joue un rôle de relais vers l’INSEE. Il contrôle la complétude des informations et effectue un premier tri. Les pièces manquantes ou incohérentes sont signalées au demandeur pour correction. Ce contrôle formel permet de limiter les demandes de compléments ultérieurs, accélérant l’attribution du SIREN. La transmission électronique réduit encore ce délai en automatisant les échanges entre plateformes.

Pour garantir la validité du dossier, l’INSEE procède à des vérifications internes : cohérence des données (statuts, adresse, code APE) et conformité aux normes de la base Sirene. Lorsque toutes les conditions sont remplies, l’organisme attribue le numéro SIREN et l’intègre dans le répertoire. La fiabilité de ces contrôles contribue à la qualité des statistiques nationales et à la sécurité juridique des transactions commerciales.

Attribution du numéro SIREN

Le délai moyen d’attribution du numéro SIREN varie généralement de quelques jours à deux semaines, en fonction de la complexité du dossier et du mode de dépôt. Pour les micro-entrepreneurs, ce processus peut être encore plus rapide, souvent bouclé en moins d’une semaine. Les sociétés, qui nécessitent un examen approfondi des statuts, peuvent quant à elles rencontrer de légers délais supplémentaires.

Le numéro SIREN se présente sous la forme d’une séquence de neuf chiffres, sans signification intrinsèque (les trois premiers définissent une zone géographique d’enregistrement). Une fois généré, il est communiqué officiellement au demandeur via un certificat d’attribution et intégré automatiquement sur l’extrait Sirene ou le Kbis pour les sociétés. À partir de ce moment, l’entreprise est pleinement identifiée.

Réception et premiers usages

Documents reçus

Après validation, l’entrepreneur reçoit plusieurs documents officiels : un extrait Sirene mentionnant le numéro SIREN et le code APE, un certificat d’attribution du SIREN, et, pour les sociétés, un extrait Kbis incluant le numéro SIREN. Ces documents constituent la preuve de l’existence légale de l’entreprise. Ils sont indispensables pour toute démarche administrative ou commerciale ultérieure.

Il est recommandé de garder ces documents en version numérique et papier, dans des dossiers sécurisés et accessibles. Leur présentation est souvent requise lors de l’ouverture d’un compte bancaire professionnel, pour la souscription d’assurances ou pour répondre à des appels d’offres. La conservation rigoureuse de ces pièces contribue à une gestion administrative fluide et à la crédibilité de l’entreprise auprès des partenaires.

Premières démarches post-obtention

Dès l’obtention du SIREN, l’ouverture d’un compte bancaire professionnel peut être entreprise. Les établissements financiers exigent généralement l’extrait Kbis ou l’extrait Sirene pour vérifier l’existence légale de l’entité. Parallèlement, il convient de procéder aux déclarations sociales et fiscales : affiliation aux caisses de sécurité sociale, choix du régime de TVA, établissement des premiers acomptes d’impôt sur les sociétés ou sur le revenu.

Le numéro SIREN doit figurer sur l’ensemble des documents émis par l’entreprise : devis, factures, correspondances officielles et mentions légales sur le site web. Cette communication contribue à la transparence vis-à-vis des clients et fournisseurs, tout en répondant aux obligations légales. Une intégration systématique évite tout retard de paiement ou contestation liée à une absence d’information officielle.

Dématérialisation et bonnes pratiques

Plateformes et portails utiles

La dématérialisation des formalités permet de centraliser les démarches sur quelques portails dédiés. Le guichet unique (guichet-entreprises.fr) offre un accès simplifié à tous les services administratifs : INSEE, Urssaf, impôts, et greffes. Pour les commerçants et les sociétés, Infogreffe.fr propose un espace sécurisé pour déposer les statuts, suivre l’avancement et obtenir l’extrait Kbis en ligne.

Les portails sectoriels, tels que autoentrepreneur.urssaf.fr pour les micro-entrepreneurs ou formalites.enseignementsuperieur.gouv.fr pour certaines activités réglementées, apportent un complément d’informations et un accompagnement sur mesure. Ils intègrent souvent des outils d’aide au remplissage et des FAQ détaillées, réduisant les risques d’erreurs et favorisant une prise en main rapide par les néophytes.

Astuces pour accélérer le traitement

Pour gagner du temps lors de la constitution du dossier, il est conseillé de préparer en amont toutes les informations récurrentes : coordonnées, pièces d’identité, justificatifs de domiciliation, et modèles de statuts. Un dossier pré-rempli permet de limiter les allers-retours avec l’administration et d’éviter les délais liés aux demandes de compléments. La qualité des numérisations jpeg ou PDF contribue également à la lisibilité des pièces.

Le suivi en ligne constitue un autre levier de réactivité. Dès le dépôt, l’entrepreneur peut consulter le statut de son dossier et anticiper les éventuelles demandes de pièces complémentaires. Garder une trace écrite de chaque échange (e-mail, accusé de réception) sécurise la procédure et permet de répondre rapidement en cas de question. Ces bonnes pratiques se traduisent souvent par un gain de plusieurs jours dans le délai global.

Cas particuliers et variantes

Micro-entrepreneur et auto-entrepreneur

Le régime de la micro-entreprise utilise un formulaire simplifié (P0 Auto-Entrepreneur) et dispense d’un extrait Kbis. Le délai d’attribution du SIREN est généralement très court, parfois inférieur à cinq jours ouvrés. Toutefois, le micro-entrepreneur reçoit un numéro SIRET, composé du SIREN plus un numéro interne à cinq chiffres, pour distinguer éventuellement plusieurs établissements.

Le statut auto-entrepreneur entraîne des obligations allégées (comptabilité simplifiée, franchise de TVA sous certains seuils). Néanmoins, le SIREN demeure indispensable pour tout contrat ou prestation facturée. La rapidité de traitement et la simplicité du dossier font de ce régime une porte d’entrée privilégiée pour tester une activité, avant d’envisager une structure plus complexe ou un passage en société.

Association et organisme à but non lucratif

Les associations déclarées utilisent un formulaire Cerfa spécifique (N°13973*03) et voient leur dossier transmis à la préfecture et à l’INSEE. Le numéro SIREN est attribué sous réserve que l’association soit régulièrement déclarée en préfecture et publiée au Journal Officiel des Associations et Fondations d’Entreprise (JOAFE). Le délai moyen oscille entre une à trois semaines selon les régions.

Le SIREN permet aux associations d’ouvrir un compte bancaire, d’embaucher du personnel et de solliciter des subventions. Il figure sur les conventions, les factures et doit être mentionné dans le rapport d’activité. Pour les organismes d’envergure nationale, la publication dans le JOAFE offre une visibilité complémentaire, garantissant la conformité et la transparence face aux partenaires publics.

Succursales et établissements secondaires

Lorsqu’une entreprise ouvre une succursale ou un établissement secondaire, elle conserve le même numéro SIREN que la maison mère et se voit attribuer un numéro SIRET distinct pour chaque site. La déclaration se fait via un formulaire complémentaire (M2 ou M2 SARL/SAS) précisant l’adresse et les activités exercées sur le nouveau site. Cette procédure nécessite une mise à jour rapide du répertoire Sirene pour éviter toute confusion.

Les établissements secondaires, bien qu’ils dépendent juridiquement de la société mère, doivent figurer sur tous les documents commerciaux. Chaque SIRET est unique et souligne la localisation précise de l’activité. Pour les contrôles fiscaux ou sociaux, la distinction entre SIREN et SIRET facilite l’identification des responsabilités et des obligations liées à chaque entité opérationnelle.

Délais, coûts et points de vigilance

Estimation des délais réels vs temps légaux

Les délais légaux d’immatriculation sont généralement de dix jours pour les personnes physiques et un mois pour les sociétés. En pratique, les délais réels peuvent varier selon la complexité du dossier et les périodes de forte activité (fin de mois, périodes fiscales). Un suivi proactif réduit significativement ces délais, en particulier lorsque le dépôt électronique est privilégié.

Pour les micro-entrepreneurs, l’INSEE annonce un délai moyen de sept jours ouvrés. Les associations peuvent attendre trois semaines, tandis que les structures collaborant avec un expert-comptable bénéficient parfois d’un dossier déjà pré-validé, accélérant notablement la procédure. Anticiper les périodes de pointe et préparer un dossier complet permet de respecter ou d’améliorer ces délais usuels.

Tarifs éventuels

La plupart des formalités sont gratuites lorsqu’elles sont réalisées en direct par le porteur de projet. Toutefois, des frais de greffe s’appliquent pour l’immatriculation des sociétés commerciales, généralement compris entre 40 et 70 euros TTC. Les services en ligne peuvent également facturer des options de suivi ou de conseil, ajoutant une somme supplémentaire de 20 à 50 euros.

Recourir à un expert-comptable ou à un avocat induit un coût d’accompagnement variable, selon la complexité du montage juridique. Comptez en moyenne 300 à 800 euros pour la préparation des statuts et la réalisation de la formalité d’immatriculation. Ce budget doit être prévu dans le business plan afin d’éviter toute mauvaise surprise financière en phase de création.

Erreurs fréquentes

Parmi les erreurs les plus courantes figurent l’omission d’une pièce obligatoire (statuts signés, preuve de domiciliation, attestation de dépôt des fonds) ou la fourniture de documents illisibles. De tels oublis entraînent des demandes de complément, rallongeant le délai d’obtention du SIREN. Il est crucial de vérifier chaque page et chaque case renseignée avant dépôt.

Les incohérences entre les statuts et le formulaire M0, notamment en matière d’adresse ou de répartition du capital, peuvent également bloquer la procédure. Une mauvaise transcription du code APE ou une adresse incomplète sont fréquemment pointées du doigt. Utiliser les modèles fournis par l’administration ou faire relire le dossier par un professionnel limite considérablement ces risques.

Suites à donner et articulation avec les autres formalités

Obtention du SIRET et code APE définitif

Une fois le SIREN attribué, l’INSEE génère automatiquement les numéros SIRET pour chaque établissement et confirme le code APE définitif. Ces informations sont accessibles via l’extrait Sirene et sur le site de l’INSEE. Le SIRET, composé du SIREN et d’un numéro NIC à cinq chiffres, identifie chaque site d’activité séparément, ce qui est particulièrement utile pour les structures multi-sites ou les franchisés.

Cet ensemble de données constitue la base pour l’établissement des déclarations fiscales (TVA, CVAE) et sociales. La cohérence entre SIREN, SIRET et code APE garantit le bon déroulement des téléprocédures sur les portails officiels et évite les rejets automatiques de déclarations. La vérification de ces identifiants avant chaque dépôt est donc une pratique à adopter systématiquement.

Inscription aux régimes sociaux

À partir du moment où le SIREN est connu, l’entrepreneur doit procéder à son affiliation aux organismes sociaux compétents : Sécurité sociale des indépendants (SSI), URSSAF, retraite complémentaire (CIPAV, CNAVPL), ou autres caisses selon la profession. Cette inscription conditionne la couverture sociale du dirigeant et de ses éventuels salariés, ainsi que le calcul des cotisations.

La déclaration se fait généralement en ligne sur le site des organismes ou via le guichet unique. Il est conseillé de réaliser cette démarche dans le mois qui suit l’attribution du SIREN pour éviter toute pénalité de retard. Certaines professions réglementées nécessitent également l’adhésion à un ordre professionnel ou à une caisse spécifique, renforçant la nécessité d’un calendrier maîtrisé.

Dépôt des comptes annuels et rôle du SIREN

Pour les sociétés, le dépôt des comptes annuels au greffe du tribunal de commerce est obligatoire dans le mois suivant l’approbation des comptes. Le SIREN figure sur l’ensemble de ces documents, assurant leur rattachement indiscutable à l’entité juridique concernée. Cette formalité contribue à la transparence financière et à la fiabilité des informations disponibles sur Infogreffe.

Même pour les structures non soumises à l’obligation de dépôt (micro-entreprises, associations), la tenue d’une comptabilité régulière est essentielle. Le SIREN sert alors de référence dans les relations avec les tiers (banques, fournisseurs, partenaires), facilitant l’analyse de la situation financière et la réalisation d’études de marché ou de demandes de financement.

Préparation de l’affichage légal et communication externe

L’affichage du SIREN dans les locaux de l’entreprise (pour les activités recevant du public) et sur les supports de communication (site web, factures, devis) est une obligation légale. Il contribue à la transparence envers les clients et aux obligations en cas de contrôle. Les mentions légales, intégrées dans le pied de page du site internet, doivent inclure le numéro SIREN, le code APE et le capital social.

La communication externe du numéro SIREN sert également d’outil de confiance pour les prospects et les partenaires, témoignant d’une structure enregistrée et conforme aux normes. Insérer le SIREN dans les signatures électroniques et les présentations commerciales renforce l’image professionnelle et facilite la reconnaissance de l’entreprise dans les démarches B2B et B2C.

Perspectives pratiques et évolutions à anticiper

À l’heure où la digitalisation s’accélère, la tendance est à une consolidation des guichets uniques et à une automatisation accrue des échanges entre administrations. Les entreprises devront s’adapter à des interfaces toujours plus intuitives, mais aussi garantir la qualité de leurs données pour éviter les rejets systématiques. La maîtrise de la procédure d’attribution du SIREN constitue donc un atout concurrentiel sur le plan opérationnel et réglementaire.

Par ailleurs, l’ouverture progressive des données publiques et l’interconnexion des bases (API Sirene, portail data.gouv.fr) offrent de nouvelles perspectives d’analyse et de veille pour les entrepreneurs. Ces outils permettent de suivre l’évolution du tissu économique, d’identifier des cibles de développement ou de benchmarker son marché. Comprendre et exploiter ces ressources devient un levier stratégique pour toute jeune entreprise.

Enfin, la future réforme de l’immatriculation, visant à réduire encore les délais et à harmoniser les procédures européennes, implique une veille réglementaire constante. Les porteurs de projet avisés intégreront ces évolutions dans leur planification pour rester conformes et profiter pleinement des avantages offerts par un système toujours plus réactif et transparent.

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